la colère de dieu 777
La notion de la « colère de Dieu » apparaît dans la Torah, la Bible et le Coran, mais elle est interprétée et présentée différemment dans chaque tradition. Voici un aperçu de cette notion dans chacun de ces textes sacrés :
1. La Torah (Tanakh ou Ancien Testament) :
Dans la Torah, la colère de Dieu est souvent liée à l’infidélité du peuple d’Israël envers les commandements divins. Elle se manifeste par des punitions, des catastrophes naturelles, ou des exils. Un exemple célèbre est l’épisode du Veau d’or (Exode 32), où Dieu menace de détruire le peuple d’Israël après qu’il ait fabriqué et adoré une idole en l’absence de Moïse. Moïse intercède alors pour le peuple, et Dieu finit par renoncer à sa colère.
2. La Bible (Nouveau Testament) :
Dans le Nouveau Testament, la colère de Dieu est aussi présente, mais elle est souvent perçue dans le cadre du jugement final. L’idée est que Dieu, en sa justice, manifestera sa colère contre le péché à la fin des temps. Cependant, il y a aussi une grande emphase sur la miséricorde et le salut par la foi en Jésus-Christ. Dans l’Épître aux Romains, par exemple, Paul parle de la « colère de Dieu » qui se révèle contre toute impiété et injustice des hommes (Romains 1:18), mais aussi de la justification et du salut offerts par la foi.
3. Le Coran :
Dans le Coran, la colère de Dieu (en arabe : ghadab Allah) est fréquemment mentionnée en relation avec ceux qui rejettent les prophètes et persistent dans la mécréance. La colère de Dieu peut se manifester par des punitions dans ce monde et dans l’au-delà. Par exemple, le peuple de Pharaon est fréquemment cité comme ayant subi la colère de Dieu pour son refus de croire en Moïse et pour ses actions injustes. Cependant, le Coran met également l’accent sur la miséricorde divine, et le pardon de Dieu est toujours accessible à ceux qui se repentent sincèrement.
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